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Contre le mal du siècle, cette méthode fait ses preuves depuis 50 ans

La méthode Mézières a révolutionné la kinésithérapie.

Chère lectrice, cher lecteur, qui dit mieux : 9 Français sur 10 affirment avoir déjà été touchés par le mal de dos !* Et plus d'un tiers d'entre eux disent en souffrir régulièrement, en particulier les femmes, puisque 61 % d'entre elles déclarent être souvent concernées. Plus qu'un mal récurrent, c'est un fléau national.

Entretenu par nos mauvaises habitudes quotidiennes, postures avachies, sommeil chaotique et stress endémique.

Les dizaines de millions de victimes de ce mal du siècle continuent à souffrir en silence, cherchant en vain un soin vraiment efficace. Ces galériens du dos ne sont pas prêts de trouver leur Graal, pour la simple et bonne raison qu'ils ne cherchent pas où il faut...

Ils ne savent pas les malheureux, que quand on souffre du dos, la source du mal peut se cacher n'importe où ailleurs... que dans son dos !

Il y a tout juste cinquante ans, une certaine Françoise Mézières a compris ce paradoxe et décidé de s'attaquer à la racine du mal.

Puisque le diable se niche dans les détails, alors sa méthode non conformiste mise sur une approche globale pour vous libérer de ce fléau national.

Mais avant de vous en dire davantage et d'entrer dans les secrets de la méthode que nous vous révélons aujourd'hui, nous allons vous présenter cette femme extraordinaire.

Françoise M., kiné rebelle

Disparue à l'âge de 82 ans en 1991, elle a passé presque toute son existence à combattre la douleur... et surtout à la vaincre.

Son existence fut à la fois hors normes et exemplaire.

Elle ne commence pas exactement dans du coton, encore moins dans la soie. Mise à la porte du foyer familial à l'âge de 16 ans par un père autoritaire, la jeune fille doit s'assumer toute seule. Parallèlement à de nombreux petits boulots, c'est presque par hasard qu'elle est amenée, au milieu des années 1930, à entreprendre des études de kinésithérapie, tout en travaillant la nuit pour payer ses cours.

Les études en question, elle les fait à l'École française d'orthopédie et de massage de la rue Cujas, à Paris (dont elle sortira diplômée en 1938), sous la direction de Boris Dolto, lequel va bientôt épouser une autre Françoise, appelée à devenir la plus célèbre des psychanalystes de l'enfance, Françoise Dolto.

À cette époque, la profession de kinésithérapeute en est encore à ses balbutiements, fondée uniquement sur la récupération musculaire.

Cette option thérapeutique se transforme rapidement en dogme, en pensée unique : toutes les douleurs, toutes les dysfonctions sont attribuées à un hypothétique manque de force, toutes les déformations sont causées par une improbable inaptitude à résister à la néfaste gravité.

Mais Françoise Mézières a toujours été un esprit indépendant, non conformiste. On pourrait presque dire « rebelle ». Pas le genre à se satisfaire d'une voie unique, surtout si elle en a repéré les faiblesses.

Alors, au lendemain de la guerre, elle va frapper un grand coup, dont les effets bénéfiques se font sentir encore aujourd'hui. Elle met au point ce que l'on appelle désormais dans le monde entier la méthode Mézières.

Une nouvelle approche qui a révolutionné de fond en comble la kinésithérapie.

Les douleurs s'enchaînent ? Traitez vos muscles en chaînes !

Chacun a pu en faire la désagréable expérience : il suffit qu'on se mette à avoir mal quelque part (épaules, dos, hanches, genoux, etc.) pour que, presque aussitôt, d'autres douleurs se déclarent en d'autres endroits de notre corps. Comme si la douleur première avait rompu un équilibre fragile et que, ensuite, tout se mettait à aller de travers.

Eh bien, c'est exactement ce qui se passe en effet. Et Françoise Mézières est partie de cette intuition : pour être soulagé efficacement et durablement, il faut envisager le corps humain dans sa globalité.

La kinésithérapeute considère alors que les muscles de notre corps sont tous liés les uns aux autres, formant une sorte de chaîne musculaire : si l'un des maillons de cette chaîne ne remplit plus son office, ou pas assez, ou mal, la conséquence immédiate est que les autres maillons se détraquent à leur tour.

Pour le dire autrement : toute lésion, toute tension a fatalement un retentissement négatif dans l'ensemble du corps.

Or, qu'arrive-t-il quand ces chaînes se raccourcissent ou se tendent de manière excessive (suite à de mauvaises postures, des traumatismes même anciens, etc.) ? Eh bien cela provoque des tassements et des déformations de la colonne vertébrale, qui ont pour effet de déséquilibrer le corps tout entier.

Le corps en question cherche alors à mettre en place des mécanismes de compensation, afin d'essayer d'effacer la douleur première... et c'est ainsi que naissent les douleurs et les dysfonctionnements secondaires !

C'est à partir de ce constat majeur que, dans les années d'après-guerre, Françoise Mézières va mettre au point sa méthode révolutionnaire.

L'objectif du kinésithérapeute formé à cette méthode va être double :

- D'abord, faire prendre conscience au patient que son corps est un tout. Et que, s'il a mal au dos et seulement au dos, il se peut pourtant que l'origine de sa souffrance soit ailleurs.

- Ensuite le praticien, avec le concours actif de son patient, va travailler les chaînes musculaires afin de les allonger, de les détendre et de les réharmoniser entre elles.

Il va aussi, simultanément, agir sur la respiration de son patient, car celle-ci a une influence primordiale sur la posture et l'énergie corporelle, à travers notamment la cage thoracique et la colonne vertébrale.

La thérapie va donc permettre d'échapper au rétrécissement musculaire et de remonter aux origines de la souffrance en empruntant la chaîne musculaire. Exactement de la même façon que, pour découvrir la source cachée d'un fleuve, on en suit attentivement le cours, mais de l'aval vers l'amont.

Évidemment, une question se pose d'emblée : les « chaînes musculaires », c'est quoi, au juste ? Voici comment Françoise Mézières les définit : « Un ensemble de muscles polyarticulaires de même direction, dont les insertions se recouvrent les unes les autres à la manière des tuiles sur un toit. »

Une comparaison très parlante : chacun sait bien que, quand quelques tuiles viennent à s'envoler, le toit tout entier ne fait en général pas de vieux os, si l'on peut dire !

L'essentiel est de comprendre que chaque chaîne se comporte en fait comme un seul muscle, de même que toutes les tuiles assemblées ne forment qu'un toit.

La méthode Mézières prend en compte quatre chaînes, dont la plus importante est la chaîne musculaire postérieure, qui court de la base du crâne jusqu'aux talons.

De par sa nature même, la méthode s'adresse plus particulièrement aux personnes souffrant de douleurs dorsales, sciatiques, blocages cervicaux ou lombaires, de problèmes de déviation de la colonne, de névralgies, mais aussi de certaines pathologies respiratoires et de tensions dues au stress.

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