De nos jours, les maladies cardio-neuro-vasculaires représentent la première cause de décès chez les femmes et les plus de 65 ans dans nos pays industrialisés. Selon les estimations du dernier rapport technique de Santé publique France (3), en 2017, le nombre de nouveaux cas de cancer en France métropolitaine continue d'augmenter, en particulier chez les femmes (près de 1100 nouveaux cas de cancer sont déclarés chaque jour, soit plus de 400 000 en une année). Le cancer représente le quart de la mortalité dans l'Hexagone (150 000 victimes environ).
Depuis la Seconde Guerre mondiale, notre espérance de vie s'est allongée de vingt ans. Selon le dernier bilan de l'Insee, publié en janvier 2018, l'espérance de vie à la naissance s'établit à 79,5 ans pour les Français (+ 2,1 points entre 2007 et 2017) et 85,3 ans pour les Françaises (+ 0,9).
En revanche, l'espérance de vie « en bonne santé » ne progresse plus depuis les années 1970 : elle s'établit aujourd'hui à 62,7 ans pour les hommes et 64,1 pour les femmes (4).
Pendant des dizaines d'années, la médecine conventionnelle a sauvé des millions de personnes d'épidémies infectieuses, répondu efficacement aux situations d'urgence (accidents de la route, intoxication, AVC), développé les greffes, la dentisterie, l'ophtalmologie, etc. « Loin de moi l'idée de dénigrer la pharmacologie moderne qui a connu de grands succès dans le traitement des infections bactériennes et virales grâce aux antibiotiques, aux vaccins et autres substances biologiques à base naturelle, explique Abram Becker, docteur en chimie et biologie au Collège de France (5). De même, certains de ces médicaments synthétiques les plus efficaces restent les antiviraux, essentiellement dépourvus d'effets secondaires et grâce auxquels notre espérance de vie a pratiquement doublé ».
Mais aujourd'hui, ses progrès ne lui permettent plus de guérir de nouvelles maladies, notamment les chroniques. « Comme le disent eux-mêmes les industriels avec un mot savant, les progrès sont devenus « incrémentaux », regrette Philippe Pignarre, ex-cadre de l'industrie pharmaceutique. Ne vaudrait-il pas mieux dire « imperceptibles » ? Car un médicament, ce n'est pas comme une automobile, ça ne s'améliore pas par petites touches ».
Au final, la médecine conventionnelle se « contente » de maintenir en vie de plus en plus longtemps des patients en santé précaire voire carrément en mauvaise santé.
Un prolongement « chimique » de la vie, qui se fait grâce à des traitements souvent douloureux, voire invalidants, et très coûteux pour la collectivité. Une hérésie donc, qui profite avant tout à l'industrie pharmaceutique, dont le moteur est le profit. Un profit qui se verrait raboté par des molécules naturelles abondantes dont l'exploitation ne nécessite aucun brevet et ne coûterait donc presque rien. La plupart des médecins se contentent donc d'ignorer superbement les molécules naturelles en dépit du nombre croissant de publications démontrant leur efficacité.
Pas de doute, le système de santé conventionnel est dans une impasse.