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Douleurs chroniques : automassez-vous, un point c'est tout !

En massant des points névralgiques clés, vous pouvez apaiser vous-même vos douleurs.

Chère lectrice, cher lecteur, chaque matin, c'est la même rengaine. Ce satané point dans le dos se réveille avec vous, et aux premiers pas dans le salon, vos ischios grincent. Plus tard, c'est la céphalée qui s'invite. Ou encore la constipation. Et ainsi de suite.

Un cortège de douleurs chroniques (persistant au-delà de trois mois, ndlr), qui défile presque chaque jour et pourrit l'existence d'un Français sur deux ! (1).

Insidieusement, elles s'installent et gênent d'abord vos mouvements quotidiens. Saisir une bouteille d'eau, se pencher pour saisir la télécommande, monter dans sa baignoire, les gestes les plus banals vous font grimacer.

Sournoise, la douleur chronique, qui disparaît soudain pour mieux revenir deux jours plus tard, résiste aux traitements antalgiques (inutile de vous gaver de médicaments !).

Contre cet ennemi insidieux, la bataille est donc longue, âpre et incertaine.

Mais pour la mener, vous disposez sans le savoir d'une arme secrète et très efficace : vos dix doigts.

Si vous ne savez pas quoi faire de vos dix doigts...

Ces alliés obéissant... aux doigts et à l'œil vont vous permettre de masser vos « trigger points », ces points névralgiques liés aux zones douloureuses. On appelle ça la digitopuncture.

Les dernières syllabes du mot viennent de vous faire penser à « acupuncture ». Vous avez raison !

La digitopuncture est une méthode jumelle de l'acupuncture : vos doigts (digitus en latin) permettent de remplacer les aiguilles.

Les deux techniques font partie de la médecine traditionnelle chinoise et sont donc fort anciennes. En passant de la Chine au Japon, la digitopuncture a d'ailleurs pris un nom que vous connaissez forcément : le shiatsu.

Il y a cependant une différence essentielle entre le shiatsu classique, reconnu par l'Organisation mondiale de la santé, et la digitopuncture que nous vous présentons aujourd'hui. Dans le premier cas, vous vous remettez entre les mains d'un praticien, qui accomplit le travail. Ce qui suppose rendez-vous, déplacement... et « douloureuse ».

Alors que la digitopuncture telle que nous allons la découvrir est en quelque sorte un automassage. En clair, c'est vous-même qui allez vous « prendre en mains » et devenir, jour après jour, votre propre praticien !

Faites grimper votre (autre) Qi

Avant d'entrer dans les détails, nous devons répondre à deux questions simples, et liées : Contre quels troubles la digitopuncture est-elle efficace ? et Qui peut la pratiquer ?

Elle est particulièrement indiquée dans les cas suivants : le mal de tête, les douleurs dorsales, le mal des transports, les contractures, mais aussi le hoquet ou le rhume !

Et ça ne s'arrête pas là. Cette méthode a aussi des effets sur le bien-être psychique de celui qui en accomplit les gestes élémentaires. C'est pourquoi on peut la recommander en cas de stress, anxiété, insomnies, fatigue nerveuse ou encore difficultés de concentration.

Enfin, elle permet aussi, à plus long terme, de ralentir le vieillissement, et même de lutter contre certains problèmes sexuels.

Passons maintenant à notre seconde question : ces bienfaits, qui peut en profiter ? La réponse est en forme de bonne nouvelle : pratiquement tout le monde !

C'est logique, dans la mesure où il s'agit d'une technique douce, non invasive, et ne présentant aucun risque d'infection, contrairement à sa « jumelle » l'acupuncture (à cause des aiguilles).

Toutefois, une petite mise en garde s'impose : méthode complémentaire, la digitopuncture ne peut pas se substituer aux traitements classiques, en particulier dans le cas de maladie grave.

Elle est également à éviter en cas de maladie des articulations ou des os, dans la mesure où la pression des doigts pourrait accentuer les douleurs et à proscrire chez les femmes enceintes, car elle pourrait déclencher des contractions prématurées.

En dehors de ces cas particuliers, tout le monde peut devenir son propre « digitopuncteur ».

Ce qui amène à répondre maintenant à la question essentielle : comment ça marche ?

Le but de la médecine chinoise a toujours été d'optimiser ce qu'on appelle le Qi (ou Chi), c'est-à-dire l'énergie vitale. Cette énergie, ou force vitale, circule dans notre corps le long de « voies » que l'on appelle des méridiens.

Le long de ces méridiens sont répartis des points de pression spécifiques qui, lorsqu'on agit sur eux, permettent de stimuler nerfs, muscles et tissu conjonctif, de façon à corriger les déséquilibres de notre Qi, à rétablir sa circulation idéale. Ou, pour rester dans le vocabulaire des Chinois, à restaurer l'équilibre entre le yin et le yang, ces deux principes à la fois opposés et étroitement complémentaires de tout notre être.

C'est à partir de là que nos sœurs jumelles se séparent pour vivre chacune sa vie, si l'on peut dire :

- L'acupuncteur agit ainsi sur nos points de pression au moyen de ses aiguilles,

- Le digitopuncteur, lui, va se contenter d'agir sur eux au moyen de ses doigts (et aussi de ses coudes, de ses genoux, de ses paumes ou de ses pieds, lorsqu'il s'agit d'un praticien professionnel).

C'est précisément cette absence d'outils, qui va vous permettre de devenir votre propre digitopuncteur...

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Sources :

(1) Sondage CSA pour Sanofi, à l'occasion de la Journée mondiale de la douleur : 2006 individus âgés de 18 à 60 ans ont été interrogés via Internet du 25 août au 2 septembre 2014. Les douleurs mentionnées sont des douleurs physiques ; http://www.sfetd-douleur.org/sites/default/files/u3349/partenaires/Sanofi/cp_sanofi_-_etude_sur_les_francais_et_la_douleur_-_octobre_2014.pdf

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