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ADDITIFS ALIMENTAIRES : Trouvez l'intrus dans votre assiette, avant qu'il soit trop tard

En France, 340 additifs alimentaires sont autorisés, dont 48 seulement sont non toxiques !

Chère lectrice, cher lecteur, ils sont absolument partout depuis la nuit des temps (ou presque) ! Précisément depuis l'Antiquité, les hommes ont appris à modifier leurs denrées périssables... afin qu'elles le soient moins. Texture, couleur, et même goût, tout y est passé. Au risque de dépasser les bornes.

Notre brave Obélix conservait son bon gros sanglier dans du chlorure de sodium, plus communément appelé sel, pour le déguster plus tard.

Quant aux Romains, par Toutatis, s'ils n'avaient pas encore inventé la pizza, ils savaient déjà manier le nitrate de potassium ou salpêtre (E252 sur nos étiquettes ) et le curcuma (E100)...

Plus tard, au Moyen Âge, il était courant de colorer les mets avec du safran ou d'ajouter du marc de pommes pour épaissir certains aliments, même si personne n'aurait eu l'idée de qualifier ces "additifs" pionniers de colorants ou d'agents de texture.

Mais avec l'avènement de l'industrie chimico-agro-alimentaire dans les années 1950-60, les adjuvants de synthèse se sont mis à coloniser aussi bien notre alimentation que nos cosmétiques.

Avec des effets secondaires à long terme néfastes pour nos organismes, mais (très) bénéfiques pour les industriels.

La France autorise 340 additifs alimentaires

Durant des décennies, nous avons avalé tout crus ces "compléments" chimiques sans nous poser de questions, ni en poser aux autorités sanitaires.

Les consommateurs que nous sommes ne pouvaient pas savoir qu'en faisant leurs courses au supermarché ou à l'épicerie du coin, ils rapportaient dans leurs cuisines des intrus aux noms guère ragoûtants : dioxyde de soufre, hydroxypropylméthylcellulose (E464), métabisulfite de potassium (E224) ou encore sulfite d'ammonium (E150d)... Miam miam !

Un exemple parmi tant d'autres : les amateurs de saucisses et de hamburgers ont longtemps savouré du E128, colorant rouge synthétique qui, une fois dans leur organisme, se transformait vicieusement en aniline.

Ce produit chimique s'avère être à la fois génotoxique et cancérigène. De quoi voir rouge et recracher dare-dare son steak haché !

En 2007, l'Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) a fini par mettre un terme à trente années d'utilisation de cet additif.

Il aura fallu attendre le début du XXe siècle pour que la législation française daigne se pencher sur le panier de la ménagère.

A partir de la fin des années 1980, la Communauté européenne a commencé à harmoniser l'encadrement de tous ces additifs, reconnaissables désormais par l'emploi de la lettre E (pour Europe), suivi d'un nombre.

Depuis, grâce à certains scientifiques que l'on n'appelait pas encore des lanceurs d'alerte, les consommateurs ont peu à peu pris conscience des risques que la malbouffe leur faisait courir à longueur de rayons de supermarchés.

En France, 340 additifs alimentaires sont autorisés, dont 48 seulement sont non toxiques !

Et ne croyez pas que vous pourrez y échapper en vous précipitant dans le magasin bio le plus proche : le bouclier bio laisse passer une petite dizaine d'additifs qu'il vaudrait mieux éviter complètement.

Comme vous vous en doutez, rien n'est simple dans ce dossier, au point que la législation évolue sans cesse.

Quant aux étiquettes, elles ne vous seront pas d'une grande utilité à moins que vous ne connaissiez par cœur ce qui se cache derrière le E306 (inoffensif), le E914 (douteux), le E131 (toxique) ou le E924a (très toxique!)...

Certaines applications téléchargeables sur votre smartphone (lire plus loin) peuvent vous aider à ne pas remplir votre chariot de denrées truffées d'aliens de synthèse.

Cette newsletter garantie sans édulcorants, ni adoucissants, vous propose d'éclairer la face obscure de vos aliments en faisant le point sur ces additifs alimentaires qui peuvent aussi bien vous embellir la vie que vous la pourrir...

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