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Antidouleurs naturels : des résultats bluffants sans chimie

Pour faire taire vos douleurs, oubliez la pharmacie, foncez dans votre cuisine !

Chère lectrice, cher lecteur, "Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille." C'est par ce vers que s'ouvre "Recueillement", l'un des plus beaux poèmes de Charles Baudelaire. Cet alexandrin presque suppliant, que nous n'aurions pas été capable d'écrire nous parle terriblement. Qui d'entre nous n'a jamais été taraudé par la douleur, au point de s'adresser à elle comme à un bourreau de chair et d'os ?

Douleur continue ou fulgurante ; douleur diffuse ou précise comme un coup de poignard ; douleur qui glace ou douleur qui brûle, etc. Nous le savons tous, hélas, la souffrance peut prendre bien des formes. C'est pourquoi, avant de passer en revue les moyens naturels de la combattre, et de la vaincre !, il est indispensable de les bien étudier, ces formes.

Car tous les grands stratèges vous le confirmeront : on ne peut triompher de son ennemi que si on le connaît bien.

La douleur, ennemi de l'intérieur ou assaillant venu d'ailleurs

Pour l'essentiel, les douleurs qui nous assaillent appartiennent à deux grands types : les douleurs internes, provoquées par une lésion ou par un dysfonctionnement organique et les douleurs externes, les plus courantes, qui, elles, sont consécutives à une agression venue du dehors.

La douleur externe est transmise à notre cerveau par les milliers de "capteurs" que recèle notre peau, ceux-là mêmes qui nous permettent de dire s'il fait chaud ou froid, si la matière que nous touchons est douce ou rugueuse, etc. C'est une douleur que l'on a tendance à maudire, mais on a tort : sans cette faculté d'avoir mal, notre vie serait constamment en grand danger. Imaginez ce qui se produirait pour quelqu'un ne ressentant aucune douleur et qui, par distraction, viendrait à s'asseoir sur un poêle chauffé au rouge...

Heureusement, le plus souvent, ces douleurs externes sont le produit de petits accidents cutanés sans réelle gravité : coupures, égratignures, brûlures superficielles, etc.

Les douleurs internes sont plus préoccupantes, car elles trahissent généralement des lésions d'organes, des inflammations des tissus, un dysfonctionnement des articulations, etc. Elles peuvent même vous avertir que votre vie est en péril immédiat : l'infarctus, par exemple, engendre souvent des douleurs dans la poitrine, mais aussi dans le bras ou le poignet gauche.

Mais qu'elle soit externe ou interne, dans tous les cas, la douleur emprunte toujours les mêmes chemins. Une fois activés, les récepteurs internes et externes envoient une impulsion électrique le long des nerfs. Cette information rejoint la moelle épinière, puis le faisceau spino-thalamique et enfin le thalamus, grande gare de triage des messages nerveux. Dernière étape : le message parvient au cortex cérébral où il est décrypté. Le tout n'a duré que quelques millièmes de secondes.

Pour un jour ou pour toujours

Si toutes les douleurs empruntent les mêmes voies, ce n'est pas pour autant qu'elles sont identiques. Et il est temps pour nous, maintenant, d'établir clairement la distinction entre celles qui ne sont que ponctuelles et celles qui deviennent chroniques.

C'est une question importante, non seulement pour ce qui concerne la compréhension de la douleur, mais aussi quant à la manière de la soulager. Ainsi, la douleur provoquée par une brûlure superficielle ou un « bleu » est amenée à s'évanouir d'elle-même, à mesure que les tissus endommagés cicatriseront. Les soins, eux aussi, seront donc ponctuels.

La situation est différente quand la douleur devient chronique, soit que sa cause ne puisse être supprimée, soit parce que la douleur s'est enracinée si profondément en nous qu'elle va persister même après que la source en a été soignée. La prise en charge doit alors être plus globale. En plus des soins antalgiques ponctuels, des modifications de l'hygiène de vie (alimentation, activité physique., etc.), la pratique d'exercices antistress (respiration, relaxation) et une meilleure gestion des émotions vont aider à mieux supporter la douleur, en limitant sa force et en diminuant la fréquence de ses poussées.

La douleur vous tend des pièges, posez-vous les bonnes questions

Tout cela étant éclairci, il reste à poser deux choses, avant de passer à la partie proprement "combative" de cette lettre. La première est notre inégalité devant la douleur. Comme c'est notre cerveau qui en contrôle la modulation, les facteurs d'angoisse, de peur, etc. vont jouer leur rôle. C'est pourquoi, telle douleur que vous jugez tout à fait supportable se révélera presque insupportable pour votre voisin : vos deux cerveaux ne réagissent pas de la même manière, c'est tout. La bonne nouvelle c'est que cela va permettre d'utiliser tous les outils anti-stress connus afin d'apaiser notre propre cerveau et, donc, de faire baisser la douleur.

La seconde chose à ne jamais oublier, c'est que, avant d'agir, il faut toujours vérifier que la douleur ne cache pas une maladie sous-jacente. Laquelle pourrait bien se développer tranquillement... grâce à l'action des médicaments pris pour endormir la douleur chargée de vous alerter !

En cas de brûlure ou d'égratignure, pas de problème : l'origine de la douleur est claire et localisée. En revanche un mal de gorge, par exemple, peut certes découler d'une simple irritation, mais aussi trahir une infection beaucoup plus sérieuse.

C'est pourquoi, avant d'agir sur la douleur elle-même, posez-vous toujours ces questions essentielles :

- La douleur est-elle apparue brutalement ou progressivement ?

- Est-elle récurrente ?

- S'accompagne-t-elle de fièvre ?

- D'autres symptômes sont-ils apparus en même temps qu'elle : nausées, 
constipation, rhinite, œdèmes, éruptions cutanées, etc. ?

Si vous répondez "oui" à au moins une de ces questions, il est nécessaire de consulter votre médecin avant de faire quoi que ce soit. Mais, dans le cas contraire, vous allez pouvoir engager le combat avec la douleur elle-même. Et, pour cela, il n'est pas forcément besoin de dévaliser votre pharmacie : vous disposez sans même le savoir d'un certain nombre de solutions naturelles... dans votre cuisine !

Pour ne plus déguster, chassez les aliments acidifiants

Nous allons commencer par des conseils d'ordre général, puis, dans un second temps, nous envisagerons une à une les douleurs qui affectent le plus souvent les différentes parties de notre corps.

Et, pour chacune d'elle, nous découvrirons le ou les aliments les mieux à même de la vaincre...

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