Après l'hôpital, où elle s'est implantée depuis plusieurs années notamment dans les blocs opératoires, l'hypnose médicale, qui consiste à plonger le patient conscient dans un état physiologique proche de la rêverie, s'invite désormais au SAMU. Selon le Figaro, depuis 2017, la Société française de médecine d'urgence a défini les indications pouvant relever de l'hypnose. Lors du congrès Urgences, à Paris en juin 2018, le Dr Depil-Duval, chef du service des urgences du CHI Eure Seine, énumérait ainsi précisément les situations adaptées à la pratique de l'hypnose lors des interventions : ponction artérielle, ponction lombaire, réduction de luxation, réduction de fracture, drainage thoracique, suture, ventilation non-invasive, infarctus, etc. Objectif : réduire le stress des patients lors de l'intervention et diminuer la consommation d'antalgiques. Si pour l'heure, aucune étude scientifique n'a permis d'évaluer l'efficacité de la méthode, elle suscite l'intérêt chez de plus en plus d'équipes urgentistes.
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