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Il faut sauver le soldat homéo !

Près des deux tiers des Français ont déjà eu recours au moins une fois à l'homéopathie.

Chère lectrice, cher lecteur, Voilà des années, que tel un serpent de mer, « l'homéo bashing » ressurgit. Régulièrement, des « professionnels de la santé » comme ils aiment se faire appeler actionnent un signal d'alarme pour mettre en garde contre l'homéopathie, la considérant au mieux comme un inutile placebo, au pire comme « une fausse thérapie dangereuse ».

Ainsi, le 18 mars 2018, dans le Figaro, 124 de ces médecins « conventionnels » ont signé un appel dans lequel ils clouent au pilori les médecines alternatives, et l'homéopathie en particulier, accusée en plus de bien d'autres maux de creuser le trou de la Sécurité sociale, nous y reviendrons.

Ces « chevaliers blancs » exigent que les médecines alternatives, homéopathie en tête bien entendu, « des médecines ésotériques » (sic), soient bannies du champ médical. Elles donneraient l'illusion que toute situation peut se régler avec un « traitement », tout en s'appuyant sur « une défiance de fond vis-à-vis de la médecine traditionnelle ».

Rappelons ici que la formation d'homéopathe est réservée aux professionnels de santé, médecins généralistes pour la plupart mais aussi sages-femmes ou pharmaciens, qui seuls ont le droit d'en prescrire. Ils seraient 5000 praticiens en France à posséder cette spécialité (1).

Les granules et le trou de la Sécu

Bien entendu, ces modernes Diafoirus réclament à grands cris le déremboursement immédiat de tous les traitements homéopathiques par la Sécurité sociale.

Ce qui veut dire, en clair, qu'ils se fichent complètement d'appauvrir tous ceux - près des deux tiers des Français ont déjà eu recours au moins une fois à l'homéopathie (1) - qui, depuis des décennies, utilisent les remèdes homéopathiques avec une complète satisfaction pour soulager toutes sortes de maux du quotidien.

Ce n'est pas la première fois qu'une telle attaque se produit : la dernière en date avait été lancée en septembre 2017, par d'autres médecins conventionnels. Leurs arguments sont toujours les mêmes : « l'homéopathie ne sert à rien », « l'homéopathie est dangereuse », « l'homéopathie est ruineuse pour les finances publiques ».

Pour parvenir à leur fin, la disparition pure et simple de l'homéopathie, ils n'hésitent à présenter leurs mensonges comme des vérités prouvées.

Le dernier des trois arguments cités est particulièrement cynique. Ruineuse, l'homéopathie ? Foutaise !

Si vous faites appel à un médecin conventionné (25 € la consultation), la Sécurité sociale rembourse à hauteur de 70 % sa consultation à 25 € soit 17,50 €. En retirant 1 € de participation forfaitaire, votre reste à charge ou ticket modérateur s'élève à 8,50 €. Si le médecin homéopathe pratique des dépassements d'honoraires (30 à 55 € la consultation en moyenne), la différence reste bien entendu à votre charge.

Enfin, concernant les médicaments homéopathiques, les fameux petits tubes remplis de granules de 4 mm de diamètre coûtent moins de 2 € l'unité. Classés en vignette bleue par la Sécu, ils sont pris en charge par votre CPAM à hauteur de 30 %, pas plus, qu'ils fassent l'objet d'une prescription ou d'une automédication.

Voilà la vérité ! De quoi relativiser les coups de pioche de l'homéopathie dans le trou de la Sécu.

Sans compter que si l'appel des 124 est entendu, et que l'homéopathie n'est plus remboursée du tout demain, les patients seront contraints de se tourner exclusivement vers les médicaments chimiques, qui coûteront beaucoup plus cher aux finances publiques quand il s'agira de les rembourser !

Et pendant ce temps-là, cela va de soi, les laboratoires renforceront leur empire juteux...

Nous venons de prouver que l'argument économique ne tenait pas pour justifier le déremboursement des granules homéopathiques.

Le pseudo effet retard

Passons à la seconde affirmation selon laquelle l'homéopathie serait dangereuse.

Une affirmation basée sur un rapport du Conseil national australien de la Santé et de la Recherche médicale, publié en mars 2015 (2) et dirigé par le Professeur Peter Brooks, qui a toujours proclamé son appartenance à un groupe de pression notoirement anti-homéopathique, le « Friends of Science in Medicine »...

Il affirme que l'homéopathie représente un danger parce qu'elle retarderait la consultation chez un « vrai » médecin.

Posez-vous une question toute simple : qui prescrit aux malades des remèdes homéopathiques ? La réponse est aussi simple que la question : des médecins ! Qui ont fait les mêmes études et ont les mêmes diplômes que les généralistes traditionnels. La différence c'est que, eux, ils ont aussi étudié l'homéopathie et ses effets.

Comme tous leurs confrères homéopathes, ils établissent leurs prescriptions en tenant compte des désirs du patient, et aussi, bien entendu, en fonction des maux dont il souffre.

En effet, les médecins homéopathes savent mieux que personne que leur spécialité ne peut pas tout guérir tout le temps ni chez tout le monde.

Tournons-nous ensemble vers une étude française de grande ampleur baptisée EPI 3, et publiée en 2013 dans le très sérieux Panorama du médecin (3). Menée de 2005 à 2012 sur 8500 patients suivis par 825 médecins, certains pratiquant l'homéopathie, d'autres l'allopathie et d'autres encore les deux à la fois. Les patients, quant à eux, souffraient des pathologies les plus fréquemment rencontrées, tels que des troubles nerveux (sommeil, anxiété, dépression) ou musculo-squelettiques, ou encore d'infections des voies aériennes supérieures.

Eh bien, au bout de ces sept années d'observation, il est apparu clairement qu'il n'existait aucune différence significative, entre ceux qui avaient eu recours à l'homéopathie et ceux qui s'étaient cantonnés aux traitements chimiques. Absolument aucune !

En clair, pour ces trois catégories de troubles, l'évolution clinique des patients suivis par un médecin homéopathe s'est révélée comparable aux autres patients, tant sur l'amélioration des symptômes que sur le risque de complications.

Enfin, et ce n'est pas la moindre des démonstrations en faveur de cette médecine alternative, la consommation de médicaments est moindre chez les patients suivis par un homéopathe. En chiffres cela donne deux fois moins d'anti-inflammatoires non stéroïdiens et d'antalgiques, deux fois moins d'antibiotiques et trois fois moins de psychotropes. Autant de risques d'iatrogénie médicamenteuse (effets indésirables) ou de mauvais usage en moins.

Au passage, pour revenir au côté prétendument « ruineux » de l'homéopathie, cette même étude EPI 3 a établi qu'un patient ayant recours à l'homéopathie coûte 35 % moins cher à l'Assurance maladie !

En clair, non seulement il ne faut surtout pas « dérembourser » mais, d'un strict point de vue comptable, la Sécurité sociale devrait inciter tous les Français à recourir à l'homéopathie !...

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Sources:

(1) INHF, inhfparis.com

(2) https://www.nhmrc.gov.au/media/releases/2015/nhmrc-releases-statement-and-advice-homeopathy

(3) Cette étude a été coordonnée par un cabinet indépendant (Laser), supervisé par un comité scientifique présidé par le professeur Bernard Bégaud, pharmacologue de l'université de Bordeaux, accompagné du Dr Bernard Avouac, du Professeur J. Massol, anciens membres de la commission de transparence.

http://www.snmhf.net/images/stories/PANORAMA_DU_MEDECIN.pdf

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-medicaments/171006-homeopathie-cette-etude-qui-demontre-ses-interets.html

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    1 commentaire
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    Anonyme  Le 15/01 à 22:04

    que de connerie on entend on c est soigné il y a des homéopathe super alors laissez nous nos médicaments formidable occupez vous d a autre chose