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Laura Azenard : “Comment j'ai vaincu l'arthrose, sans médicaments”

“Pour moi qui n'étais que mouvements, ce diagnostic signifiait donc la fin de ma vie telle que je me l'étais construite.”

A l'âge de 40 ans, la vie de cette "working girl" a basculé quand elle a appris subitement qu'elle souffrait d'une arthrose de stade 3, "juste avant celui des prothèses". Laura Azenard a tenté tous les médicaments, en vain, avant de réformer son mode de vie, avec succès. Elle témoigne pour le Club Solutions Santé Nature. 

Il y a cinq ans, l'année de mes 40 ans, ma vie a basculé. Jusqu'alors, j'étais la caricature de la Parisienne hyperactive : j'occupais un poste à responsabilités que j'adorais dans un groupe de restauration, j'enchaînais les déplacements professionnels, je buvais beaucoup de café, je fumais. Et pour évacuer le stress, je faisais deux heures de sport par jour. J'étais accro, notamment à la course à pied. Je n'étais jamais malade, j'avais toujours la pêche.

Mon arthrose des genoux s'est déclarée subitement, je ne l'ai pas vue venir. Certes, j'avais des kystes poplités, mais je ne me suis pas inquiétée. J'ai seulement limité mes entraînements.

Et puis un jour, en faisant du vélo, j'ai compris que je donnais le coup de pédale de trop, j'ai ressenti une très vive douleur dans les genoux.

Je suis donc allée voir kiné, ostéo, sans grand résultat. À force de passer de diagnostic en diagnostic, j'ai fini par consulter un rhumatologue. Il m'a fait passer une IRM. Conclusion : arthrose de stade 3, juste avant celui des prothèses.

Mon rhumatologue a pris dix minutes pour m'expliquer ce qu'était l'arthrose et m'annoncer qu'il n'y avait pas de guérison possible. Pour moi qui n'étais que mouvements, ce diagnostic signifiait donc la fin de ma vie telle que je me l'étais construite.

Je suis donc repartie avec une ordonnance sous le bras : antalgiques, anti-inflammatoires, infiltrations de corticoïdes, injections d'acide hyaluronique, etc. J'ai tout essayé pendant trois mois. Et j'ai déprimé ! Je pleurais tous les matins, pas parce que j'avais mal aux genoux, mais parce que je ne pouvais plus courir.

Ne plus pouvoir bouger, monter et descendre les escaliers du métro, c'était un cauchemar. Et puis, je me suis dit qu'à 40 ans, ça n'était pas possible de suivre autant de traitements et de rester au fond de son lit.

J'ai donc commencé à m'intéresser aux médecines non conventionnelles. Je suis tombée sur un livre sur le jeûne qui expliquait les mécanismes anti-inflammatoires générés par la restriction calorique et son impact sur les maladies articulaires. J'ai tenté l'expérience durant quinze jours dans un centre de la Fédération française de jeûne et randonnée. En rentrant, je pouvais à nouveau courir !

"J'ai compris qu'il fallait réformer mon alimentation et mon mode de vie"

Ce jeûne ne m'a pas guéri, mais a provoqué un déclic. J'ai compris que je devais adopter une alimentation qui reproduise les effets anti-inflammatoires du jeûne.

Je me suis intéressée à la nutrition, à la phytothérapie, à l'aromathérapie et j'ai décidé de réformer toute mon alimentation, selon les recommandations du Docteur Seignalet (1936-2003) : éliminer les produits laitiers et le gluten afin de préserver ses intestins, supprimer le café, les produits industriels, le tabac.

En revanche, il faut renforcer son alimentation d'antioxydants avec des légumes et des fruits. Et veiller à avoir un bon apport d'oméga-3 et de bonnes protéines.

Au final, c'est une alimentation de bon sens qui correspond à celle de nos aïeux, avant la déferlante de l'agro-alimentaire.

La cuisson aussi est importante : il faut éviter de caraméliser et de faire frire. Et beaucoup boire d'eau, la moins chargée possible en minéraux. Sans oublier de bouger : marche, vélo, ou natation. L'aromathérapie peut aussi aider : se masser avec des huiles essentielles de gaulthérie et de menthe poivrée, se faire des cataplasmes d'argile. Il faut être acteur de sa guérison, c'est comme cela qu'on retrouve de la mobilité.

Plus j'avançais dans mes recherches et mes applications, mieux je me portais. À tel point qu'il m'a paru essentiel de partager mon expérience dans des livres pour aider les personnes en souffrance ("J'ai vaincu l'arthrose", Thierry Souccar Éditions et "Vaincre votre arthrose, votre programme en 9 semaines", éditions Dangles, ndlr). Car ce que j'ai également réalisé au fil de mon cheminement et de mon combat contre l'arthrose, c'est que j'aimais prendre soin des autres...

Retrouvez l'intégralité du témoignage de Laura Azenard dans la Revue mensuelle du Club Solutions Santé Nature

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    1 commentaire
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    PAT  Le 04/06 à 23:24

    Bonjour, Une fois l'arthrose installée et le cartilage dégradé, la modification de l'alimentation et des habitudes néfastes permettent peut-être de stopper la progression de l'usure et réduire les douleurs mais pas de reconstruire du cartilage. En conséquence, avez-vous eu malgré tout votre prothèse ? Cdlt