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Ne laissez pas la lombalgie s'installer... dans votre dos

Plus de 80 % d'entre nous ont souffert, souffrent ou souffriront un jour de lombalgie.

"Prévenir le passage à la chronicité de la lombalgie", voilà l'objectif de Haute Autorité de Santé. Elle vient de publier des recommandations pour optimiser la prise en charge de cette maladie bénigne et facile à guérir, mais qui peut avoir de lourdes conséquences si les praticiens la diagnostiquent mal ou trop tard.

Comme nous vous le révélions dans notre newsletter gratuite intitulée "Lombalgie : jetez vos antidouleur et bougez-vous !" (1), plus de 80 % d'entre nous ont souffert, souffrent ou souffriront un jour de lombalgie (2). Et ce nombre ne va pas en diminuant, loin de là.

Un fléau d'autant plus inquiétant que la lombalgie, mal de dos le plus courant, qui frappe les vertèbres lombaires, peut devenir chronique et donc vous empoisonner la vie durablement (ses conséquences socioprofessionnelles peuvent s'avérer dramatiques) si elle n'est pas prise en charge à temps. Et si l'on n'applique pas les principes élémentaires de prévention (bonnes postures au quotidien).

Voilà pourquoi la Haute Autorité de santé (HAS) s'est fendue, le vendredi 3 avril, d'un communiqué officiel pour alerter les professionnels sur ce problème de "santé publique" et de "santé au travail".

Elle a également mis à disposition sur son site une fiche mémo pour harmoniser les pratiques de prise en charge.

Car, si cette pathologie est très courante - nous sommes des millions à en avoir "plein le dos" -, et bénigne, elle doit être diagnostiquée vite et bien, pour ne pas évoluer de sa forme aiguë, dite commune (le classique lumbago, qui concerne 9 patients sur 10 selon la HAS, et se résorbe complètement de quatre à six semaines) à sa forme chronique (qui fait référence à des douleurs depuis plus de trois mois, soit 3 à 6 % des cas).

En cas de lombalgie aiguë, le praticien devra revoir le patient "deux à quatre semaines après l'épisode initial si les symptômes persistent pour écarter un éventuel risque de passage à chronicité", précise l'autorité publique.

Qui préconise dans ce cas-là, au patient, de recourir à des exercices physiques adaptés - traitement principal permettant d'éviter une récidive - et de "poursuivre ses activités de la vie quotidienne, y compris le travail".

Et au professionnel de santé d'identifier précocement les patients à risque de chronicité afin de lui prescrire notamment de la kinésithérapie avec sa participation active.

(1) Pour recevoir deux fois par semaine notre newsletter gratuite, inscrivez-vous à droite de cette page

(2) Les douleurs provoquées par une lombalgie sont soit inflammatoires - douleur spontanée, qui se manifeste au repos, dans la nuit, et diminue plus ou moins au cours de la journée - soit mécaniques - douleur liée à un mouvement de l'articulation, en général dans la journée.

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