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Révélation : les secrets de santé naturelle d'une religieuse visionnaire

Au Moyen Âge, Hildegarde de Bingen a jeté les bases de la médecine par les plantes et des thérapies douces.

Chère lectrice, cher lecteur, et si, aujourd'hui, cette route que nous explorons ensemble nous donnait l'occasion d'effectuer un très long périple ? Et cela sans bouger de nos fauteuils respectifs ? Car ce n'est pas à un déplacement dans l'espace que nous vous convions, mais à un voyage dans le temps ! En route pour l'année... 1098.

C'est à ce moment du Moyen Âge que vient au monde, en Allemagne, une petite fille noble nommée Hildegarde de Bingen. Lorsqu'elle meurt, 79 ans plus tard, elle a fondé de nombreuses abbayes, écrit des livres si profondément mystiques qu'ils rayonnent sur toute la chrétienté médiévale, et elle est considérée comme une sainte par le petit peuple qui la vénère, notamment en raison des miracles qu'elle a accomplis pour eux durant sa vie exemplaire.

Sainte, elle le deviendra officiellement quatre siècles après sa mort. La suprême consécration lui est venue en 2012, lorsque le pape Benoît XVI a fait d'elle un docteur de l'Église, c'est-à-dire l'une de ses plus hautes autorités en matière de théologie. Seules trois femmes, trois saintes, avaient reçu cet honneur avant elles : Thérèse d'Ávila, Catherine de Sienne et Thérèse de Lisieux.

On lui doit les médecines holistique et préventive

Mais si nous avons choisi de vous parler d'Hildegarde, ce n'est pas pour la profondeur de ses écrits mystiques, ni pour la beauté de son style.

C'est parce qu'elle peut être considérée comme la patronne de tous nos naturopathes modernes. Parce que cette abbesse a tout simplement jeté les bases de la médecine par les plantes et des thérapies douces telles que nous les connaissons aujourd'hui.

Les livres qu'elle a écrits (en latin !) à propos de la santé, de l'alimentation saine, de la guérison par les plantes, etc., ces livres étaient si en avance sur son époque qu'ils ont été tout simplement oubliés durant des siècles ! Et ce n'est qu'au milieu du XXe siècle que deux savants allemands, les docteurs Hertzka et Strehlow, ont redécouvert, stupéfaits, tous les trésors de bienfaits étonnamment modernes qu'ils renfermaient.

Bien sûr, aujourd'hui, nous restons plutôt sceptiques face à ce qui faisait son immense réputation de son vivant, à savoir ses dons de guérisseuse par simple imposition des mains, de « faiseuse de miracles ». Par contre, on reste fasciné par ses principes d'hygiène de vie, ses remèdes à base de plantes ou de minéraux, que l'on met en pratique encore de nos jours... le plus souvent sans même savoir qu'ils nous viennent de cette grande sainte visionnaire !

Ces principes d'Hildegarde de Bingen, quels sont-ils ?

D'abord, on peut considérer que, des siècles avant l'heure, elle a découvert la médecine dite «holistique», c'est-à-dire une médecine qui refuse de séparer le corps de l'esprit, qui envisage l'homme comme un tout global. Ce qui est d'une ultramodernité proprement ébouriffante ! Hildegarde considère que le monde et l'homme ne peuvent pas être envisagés l'un sans l'autre, que le corps et l'âme agissent l'un sur l'autre, et dans les deux sens.

De cette vision des choses, elle tire dix grands principes que l'on jurerait nés d'hier. En tout cas certains d'entre eux : car d'autres, bien sûr, ont vieilli et la science moderne les a rendus caducs.

D'abord, sainte Hildegarde considère que son premier objectif est de préserver la bonne santé avant l'apparition des maladies et des troubles. Autrement dit, notre abbesse médiévale invente tout bonnement la médecine préventive !

Elle va même plus loin, puisqu'elle affirme que le corps ne peut pas être en bonne santé si l'esprit va mal, car celui-ci, par ses souffrances, peut déclencher une vraie maladie physique. En deux mots, la sainte allemande, huit siècles avant Sigmund Freud, découvre les maladies psychosomatiques.

Et si on faisait une cure de ses « aliments de la joie » ?

Hildegarde de Bingen prône également une alimentation de saison, locale et « bio ». Bien sûr, elle n'emploie pas le mot de « bio », qui n'appartient qu'à notre époque. Mais, en vrai précurseur de nos « écolos » du XXIe siècle, elle affirme que notre santé dépend à 70 % de ce nous mangeons.

Et voilà que, après les praticiens holistiques et les psychothérapeutes, c'est au tour des nutritionnistes de pouvoir revendiquer Hildegarde pour « patronne » !

Même si elle n'était pas chimiste (et pour cause : cette science n'existait pas à son époque !), Hildegarde avait compris intuitivement l'importance de l'équilibre entre les acides et les bases, un principe bien connu de nos professionnels de la nutrition.

Pour elle, l'acidité c'est l'ennemi ! Elle a cent fois raison, puisque les excès d'acide entraînent, nos médecins actuels le savent bien, tout un cortège de maux : rhumatisme, arthrite, goutte, brûlures d'estomac, crampes musculaires et j'en passe.

Et, pour la combattre efficacement, cette funeste acidité, il y a ce que Hildegarde appelle poétiquement les aliments de la joie. C'est-à-dire ceux qui contribuent justement à rétablir un indispensable équilibre acido-basique. Pour être en accord avec elle, il faudra donc privilégier :

- L'épeautre non hybridé

- Les céréales complètes

- La plupart des légumes, et en particulier le fenouil

- De nombreux fruits (châtaigne, coing, raisin, pommes, kiwi) et agrumes (orange et citron)

- Les amandes

- Les épices

En revanche, si l'on en croit Hildegarde, on réduira autant que faire se peut notre consommation de certains autres, très acidifiants :

- Le pain blanc

- Les lentilles

- Les fromages

- La viande

- Les œufs

Est-ce qu'on ne jurerait pas se trouver devant les recommandations d'un diététicien du troisième millénaire ? Et ce n'est pas tout !

Près de mille ans avant nos savants gastro-entérologues, Hildegarde insiste sur le rôle essentiel des intestins dans le maintien d'une bonne santé générale et sur la nécessité de les nettoyer régulièrement. Or, en plein accord avec ses intuitions et ses constatations, la médecine d'aujourd'hui sait que de nombreuses maladies, notamment inflammatoires et auto-immunes, sont directement liées à une destruction de la flore intestinale.

C'est pourquoi la sainte se déclare une fervente adepte du jeûne périodique, afin de mettre l'organisme au repos et de le laver de ses impuretés... que nous appelons, nous, des toxines.

Moderne, Hildegarde de Bingen l'est aussi quand elle insiste sur le rôle prépondérant de la méditation et de la pensée positive, dans le maintien d'une santé de fer.

Enfin, elle se déclare en faveur des exercices d'assouplissement et de respiration au saut du lit, suivis d'un petit-déjeuner copieux, composé de ces bienfaisants « aliments de la joie » : nos diététiciens ne disent pas autre chose !

Seulement, bien sûr, la prévention ne peut pas tout : il arrive toujours un moment où tel ou tel organe de notre corps se met à nous pourrir plus ou moins la vie. À une époque où la médecine était pratiquement inexistante, Hildegarde de Bingen le savait aussi bien et même mieux que nous.

C'est alors que, dans ses livres, la visionnaire cède la place à la guérisseuse. Et même, ne reculons pas devant l'anachronisme, à la naturopathe chevronnée. Elle passe ainsi en revue tout un tas de maux de la vie quotidienne, et nous donne à chaque fois le meilleur remède naturel qui lui correspond.

Ce sont quelques-uns de ces secrets de santé que nous allons vous détailler maintenant. En les prenant par ordre alphabétique, ce qui vous aidera à vous y retrouver en cas de besoin urgent !...

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    1 commentaire
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    Zoe  Le 03/01 à 07:55

    Très bon article